Newsletter du 20 septembre : conduite accompagnée

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Publié le 2020-09-20 22:26:45 par jd

On sait depuis longtemps que le cerveau fonctionne en deux parties ; une partie plus rationnelle, une partie plus émotionnelle.

Imaginons une voiture avec un chauffeur et un copilote. Quelle partie du cerveau prendrait le volant ?

D’un côté, les pensées conscientes, la capacité à calculer, à élaborer des scénarios, à en évaluer les risques, à exprimer des idées construites.

De l’autre, les émotions, les pulsions, les intuitions.

Le consciencieux, le précis, le rationnel, la longueur de temps.

L’irrationnalité, l’improvisé, le manque de précision, les grands coups imprévus.

On a plutôt tendance en général à se dire que le cerveau rationnel prend le volant, alors que le cerveau des émotions va hurler la direction à prendre. Va t’on prendre le chemin prévu, calculé jusqu’à arriver à destination, ou partir en vrille dans un tout autre chemin complètement inconnu et à la dernière minute ?

Dit comme ça, on se dit qu’il serait bien plus simple de bâillonner le passager hurleur, et de laisser la raison conduire tranquillement notre cerveau.

Malheureusement, cette vision est un peu simpliste. Bâillonner la partie émotionnelle, on sait le faire et même définitivement, ça s’appelle la lobotomie. Et qu’est ce qu’on obtenait lorsque cette pratique était en vigueur : des zombies, des gens sans aucune envie, sans aucune projection dans l’avenir, jusqu’à devenir incapables de quoi que ce soit.

La vérité, c’est plutôt que la plupart du temps c’est le cerveau des émotions qui a le volant. Et ce sont les émotions qui passent à l’action. Le cerveau rationnel sait pertinemment qu’il ne faut pas fumer, ou manger toute cette nourriture, ou faire telle action qui vous sera préjudiciable. Mais c’est l’émotion qui a le volant, et qui vous emmènera dans telle ou telle destination.

C’est pour ça qu’agir correctement est si complexe. Parce que les problèmes émotionnels sont bien plus difficiles à résoudre que les problèmes logiques.

Ce n’est l’information qui nous manque quand on fait n’importe quoi. C’est l’envie.

Nos deux cerveaux, s’ils étaient dans une même bagnole, se détesteraient, sans doute. Et pourtant, ça n’est qu’en collaborant qu’il peuvent aller de l’avant, et pas simplement en laissant le cerveau rationnel élaborer un n-ième plan de route qui sera une fois de plus méprisé par le chauffeur-cerveau émotionnel.

On discutera sans doute dans les jours qui vient de neurosciences, tellement le sujet est passionnant. Mais retenez simplement cette leçon : si on ne tient pas compte des émotions, on n’a rien compris.

Si vous avez à construire un projet, à définir un produit, à manager une équipe, à réfléchir à votre vie, commencez par visualiser ce duo de co-pilotes. Ce schéma peut paraitre un peu caricatural, il vous servira énormément pour comprendre bien des choses, à commencer que ce monde n’avance que par les émotions.

La vidéo de cette semaine avec Serge a été une parfaite illustration de cela : en déroulant son parcours qui part dans toutes les directions, on a eu une très bonne illustration de comment mettre son émotionnel au volant, tout en lui mettant à disposition son intelligence pour la réalisation des projets. Serge est une personnalité que j’adore et que je vous invite à découvrir dès maintenant, si vous n’avez pas encore vu notre entretien de cette semaine !

La semaine prochaine va voir deux évolutions dans nos contenus :

  • les vidéos d’interviews s’appelleront désormais « Connecting the dots », car on ne parle finalement que de cela : comment les différents événements épars de notre vie nous amènent à construire notre parcours ? (D’ailleurs, si vous avez une idée de traduction percutante pour cette expression, on est preneurs !)
  • un nouveau service va apparaître : l’observatoire du télétravail. Parce que tellement de choses bougent dans ce domaine qu’il nous semblent important de faire un travail de synthèse. Surveillez nos publications, on en dira un peu plus très bientôt.

En attendant, très bonne semaine à vous, et apprenez à visualiser les deux co-pilotes de votre cerveau !

Gab&JD


Serge, de la startup parisienne au fablab rural

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Publié le 2020-09-20 17:12:04 par Gabriel Olekhnovitch

Bidouilleur fou du fin fond du Cantal ? Entrepreneur humaniste multi-récidiviste ? Eternel gamin qui a la bougeotte ? Serge est difficile à définir, et est sans doute un peu de tout ça et bien plus encore.

On a pris beaucoup de plaisir à l’interviewer, et nous espérons que vous en prendrez tout entend à l’écouter !

N’hésitez pas à retrouver ses créations sur https://w6design.com


Et si l’Apple Watch était le meilleur remède à l’addiction au smartphone ?

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Publié le 2020-09-16 14:21:58 par jd

Apple a lancé en cette rentrée sa nouvelle génération d’Apple Watch : une nouvelle génération avec quelques améliorations mineures, une version SE un peu moins onéreuse, et une nouveauté qui passe un peu plus inaperçue mais qui est pour moi symbolique d’une tendance qui peut prendre de la place : la possibilité de gérer plusieurs Apple Watch à partir d’un seul téléphone, pour les utiliser ensuite en totale autonomie, en particulier pour ses enfants à qui on peut imposer diverses restrictions.

On peut se dire (à raison) qu’équiper toute sa famille en Apple Watch est quelque chose qui peut rapidement devenir ruineux. Mais c’est un autre aspect qui m’intéresse ici : ces montres deviennent de plus en plus autonomes, et peuvent être considérées comme une alternative au smartphone.

Gadget ? Pas tant que ça. J’ai expérimenté pendant un mois de n’utiliser que ma Watch, avec un abonnement 4G, sans jamais utiliser mon téléphone. Je peux résumer mon expérience avec deux constats :

  • finalement peu de choses m’ont manqué par rapport aux usages « utiles » de mon smartphone
  • et surtout je me suis senti beaucoup moins « dépendant » à mon smartphone.

Comme beaucoup, je me désespérais tout seul à passer mon temps collé à mon écran. On répond à une notification, puis on bascule sur une app, et on se retrouve sans s’en rendre compte à perdre plusieurs dizaines de minutes glué à son smartphone.

Rien de tel avec une montre connectée : les usages sont suffisants, mais on se concentre sur l’essentiel, on ne peut pas rester plus de quelques secondes le bras tendu et à bidouiller un écran minuscule.

Une fois les habitudes prises et les quelques apps nécessaires choisies, je me suis surpris à ressentir une grande liberté en ne sortant qu’avec ma montre : je restais parfaitement joignable, tout en vivant pleinement le moment présent, mes discussions avec mes amis, etc…

D’aucun me diront qu’il est bien plus facile, et moins coûteux, de tout simplement sortir sans rien. Bien sûr, mais si l’on souhaite rester pleinement connecté, joignable, sans se retrouver à se gâcher la vie, la montre connectée est une alternative étonnamment pratique et efficace.

Et vous, avez vous expérimenté d’autres moyens pour mieux contrôler votre usage du smartphone ?


Newsletter du 13 septembre : Génération slashers

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Publié le 2020-09-13 22:47:25 par jd

On a plusieurs fois évoqué ici et sur nos contenus que la vie n’est pas toute blanche ou toute noire. Chaque problème, chaque personnalité, chaque interaction humaine est faite de tout un tas de petites subtilités, de nuances qui font tout le sel de la vie.

La vie professionnelle ne fait pas exception à la règle : on est bien loin de l’époque où l’on choisissait une voie professionnelle au début de sa vie, pour ensuite ne jamais en dévier, le plus souvent en restant dans la même structure. Les choses sont bien différentes : on change de plus en plus souvent d’employeur, et on en profite parfois pour changer son orientation pro, soit en l’ajustant, soit en faisant des virages à 180 degrés.

On voit aussi apparaître depuis quelques un nouveau comportement : celui des slashers. Les slashers, ce sont ces gens qui ne peuvent pas se satisfaire d’une casquette, d’une activité, et qui en cumulent deux, voire encore plus. Le slash, c’est le symbole « / » qu’on met entre deux activités : pâtissier/magicien par exemple.

De plus en plus d’employeurs voient de tels projets avec moins d’inquiétude qu’auparavant, car ça peut être un puissant moyen de faire garder la motivation : en alternant sa vie entre plusieurs activités, on supporte bien mieux les coups de mou ou de déprimer puisqu’il y a peu de chance que les deux activités soient pesantes en même temps.

C’est tout le sujet de notre interview de la semaine : Marie est une freelance travaillant depuis plusieurs années dans le domaine du référencement, et qui a eu l’occasion par les hasards de la vie de s’investir dans une vie publique, en devenant élue dans sa municipalité, à Cannes. Son témoignage est plein d’astuces pour tous ceux qui se posent la question de gérer deux activités distinctes en même temps, même si ça n’a rien à voir avec de l’engagement public : comment concilier des rythmes de travail très différents ? Comment rassurer chacune des parties sur son engagement ? Peut-on perdre la motivation sur une des deux activités si l’autre s’avère plus passionnante ?

Le terme « slasher » va sans doute très vite passer de mode. Mais la perspective de ne plus voir un individu comme n’ayant qu’un talent ou qu’une compétence va forcément prendre de l’ampleur : c’est du simple bon sens.

Bien sûr, une vie de slasher n’est pas faite pour tout le monde : certains ont besoin pour leur équilibre d’être complètement focus sur une seule activité. Mais inclure cet outil dans la palette de ce qu’il est possible d’inciter à faire, lorsqu’on est dans un service RH et qu’on a besoin de redonner de l’épanouissement à ses troupes peut aussi passer par là, par une vision lucide où il faut savoir accompagner son employé vers autre chose pour pouvoir en retirer indirectement les bénéfices.

On pense d’ailleurs de plus en plus à une formule d’accompagnement sur cette thématique, dites-nous si ça peut vous intéresser !

On vous laisse découvrir nos contenus de la semaine, nous sommes toujours disponibles pour un mentorat si vous avez le besoin de prendre du recul sur vos projets. Tout ceci se passe dans les liens en bas de ce texte !

Belle semaine à tous, et à très vite : quelques surprises sont à prévoir pour cette semaine. Je dis ça, je dis rien !
Gab&JD


Jongler entre un métier public et privé

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Publié le 2020-09-13 09:47:17 par Gabriel Olekhnovitch

Marie est une indépendante qui travaille dans le milieu du SEO depuis de nombreuses années, elle s’occupe au quotidien de ses clients. Et c’est par le biais des réseaux sociaux, qu’elle connait bien de par son métier, qu’elle s’est retrouvée presque par hasard à s’investir dans la campagne électorale de son futur maire, jusqu’à devenir aujourd’hui adjointe à la mairie et en charge de plusieurs portefeuilles tous très prenants.

Peut-on concilier une vie d’entrepreneur et un engagement public ? C’est tout le sujet de notre discussion du jour !


Newsletter du 6 septembre : vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage

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Publié le 2020-09-06 21:07:59 par jd

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

Ce célèbre poème de Nicolas Boileau est un classique de la littérature française. Et, preuve qu’on n’a rien inventé, c’est un des conseils les plus importants qu’on peut se donner, que ça soit dans sa vie personnelle ou sa carrière professionnelle.

Toutes les méthodologies dites « agiles » se basent sur la notion d’itérations : plutôt que de se lancer dans de grandes périodes où l’on exécute l’intégralité d’un projet du sol au plafond, on fonctionne par des périodes les plus courtes possibles, avec une première itération exécutant de manière très sommaire le projet, pour ensuite réitérer à chaque fois avec des améliorations, des sophistications.

Tout l’intérêt de cette façon de faire est d’utiliser les feedbacks : en exécutant une première version de manière très sommaire, mais très rapide, on se donne la possibilité d’avoir des retours très rapidement. Votre interlocuteur aura une vision concrète, même si très imparfaite, de ce que vous avez en tête, et il pourra commenter et critiquer le projet. Et, de votre côté, vous aurez beaucoup de temps pour rectifier le tir, et proposer une version à la fois plus sophistiquée et surtout intégrant les retours de son utilisateur.

Lorsque je présente ces fameuses méthodes agiles à des étudiants, j’aime présenter les choses ainsi : « On sait que certaines choses vont merder. Alors, plutôt que de se fermer les yeux et d’adopter une méthode de conduite de projet qui se base sur l’illusion que tout se passera bien, on intègre dès le départ qu’il y aura des embûches et qu’il faudra bien des fois rectifier le tir ».

Et, bien entendu, c’est de cette manière que l’on essaie de mener nos projets en interne. Plus que des « pivots » façon startup, j’ai l’impression d’itérer : d’ajuster le tir. Les valeurs restent les mêmes, les envies et les talents aussi, mais on prend ce qui marche le mieux, on écoute les retours, et on change ce qui ne va pas.

Le premier pas, et pas des moindres, est que nous changeons de nom, ou presque : JD&Co, c’est notre structure, qu’on aurait pu appeler « JD et fils » puisque c’est l’idée derrière ce nom. Et la structure va garder ce nom là, puisqu’elle regroupe tout un tas de projets que nous menons en famille.

Mais toute la partie publication de contenus, elle, va évoluer et s’appeler ReOrg : ce nom est symbolique de ce sur quoi nous souhaitons nous orienter : comment se réorganiser en entreprise.

On garde nos contenus, simplement en les orientant autour de cette optique : comment inspirer et conseiller les dirigeants d’entreprise, managers, entrepreneurs qui cherchent de l’inspiration et des conseils :

  • notre podcast quotidien, Changement de Plan, pour prendre chaque matin une dose d’inspiration et pour, peut-être, voir les choses différemment et faire de chaque journée une journée qui compte
  • nos rencontres inspirantes en live et en vidéo, pour s’appuyer sur les expériences de personnalités qui ont su faire les choses autrement dans leur vie professionnelle
  • de nouveaux contenus qui vont s’appuyer sur des méthodologies et outils pour concrétiser ces changements et les exécuter dans la durée.

En parlant de sources d’inspiration, et de démarche d’essais par itérations successives, notre interview de la semaine, avec Bertrand Soulier, est particulièrement inspirante : il nous raconte son parcours, et comment il a, pas à pas, découvert comment il pouvait « connecter les points » de sa vie, entre projets sportifs et amour de la publication de contenus en ligne.

Longue vie à ReOrg donc, et on se retrouve toute la semaine avec nos contenus !

JD&Gab


Bertrand, Coach Web et Runner

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Publié le 2020-09-02 08:00:00 par Gabriel Olekhnovitch

Bertrand est un vieux routier du contenu sur le web, il nous raconte son parcours et partage toutes ses expériences sur comment se forger une image en ligne, pourquoi il faut donner le pouvoir aux introvertis, et comment connecter les points marquants de sa vie personnelle pour en faire une histoire marquante et qui peut impacter les gens.


Newsletter du 30 août : miser sur la génération qui vient

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Publié le 2020-08-30 19:53:14 par jd

Je tombe trop souvent dans le cliché qui consiste à dire que chaque génération est bien pire que la précédente.

Dans le très drôle film « Midnight in Paris », une magie du scénario fait que les personnages principaux ont la capacité de voyager dans le temps. Ces personnages contemporains rêvent de découvrir « l’âge d’or » parisien. Ils remontent ainsi jusqu’en 1920… pour réaliser que les gens de l’époque fantasmaient sur un âge d’or perdu, et désespéraient de leur époque. Remonter en 1890 ne faisait que déplacer le problème, etc…

Bref, on n’est jamais content de ce qu’on a, et on est négatif par avance sur ce qui s’en vient.

J’essaie de lutter en permanence contre ce préjugé et ce réflexe un peu idiot. Parce qu’être négatif, à part que c’est mauvais pour mon coeur, ça fait pas avancer grand chose.

J’utilise sciemment le « je » dans ce début de texte car on est tous dans le même cas, et je n’ai pas l’intention de vous faire croire que je suis meilleur que les autres. Quand on parle des autres, on aime bien se raconter ce qu’ils ont de plus nul ; et quand on parle de son époque, on aime à se complaire dans des détails qui démontrent que c’est bien pourri, tout ça (bon, ok, 2020 nous facilite le travail).

Et donc, lorsqu’on parle de la génération qui arrive, c’est rarement en des termes élogieux. Forcément, ils ont le manque d’expérience qui fait toute la saveur d’un profil un peu plus senior. Fatalement, ils ont des façons de penser différentes, en opposition avec ce qu’on a tenté de leur inculquer, et pointent du doigt des trucs qui nous semblaient normaux ou acceptables.

Mais miser sur ceux qui viennent prendre la relève est encore la meilleure recette que j’ai pu trouver pour avoir un peu confiance en l’avenir, et pour se lever le matin sans voir absolument tout en noir.

Ca n’est pas pour rien que chez JD&Co on fait tout pour jouer sur ce côté inter-générationnel. Je vous dis d’avance, on est loin d’être d’accord sur tout en interne. On se chicane parfois sur des détails qui seraient passés complètement inaperçus sans ça. Mais, comme par hasard, ce sont souvent ces détails qui au final font la différence.

Quand bien même, je ne vais pas tomber dans un positivisme naïf : c’est parfois dur d’avoir la foi. On discute souvent avec une amie en partageant notre vision bien noire du milieu de la formation, et des groupes d’étudiants qui nous désespèrent un peu trop souvent. Mon meilleur remède à ça est d’accorder du temps à l’Institut de l’Engagement.

Cette structure fait l’objet de notre vidéo de la semaine. Avec Matthieu, qui est chargé de l’animation et du lien entre les jeunes qui passent par cette structure, on a évoqué pendant une heure tout ce qui fait que cette structure est une machine à croire en la jeunesse : on y croise des profils tellement épatants ! Ces jeunes, en provenance de milieux très divers, ont un point commun : l’envie d’en découdre, d’être actif dans leur parcours et leur univers. Et ça fait un bien fou.

Pour vous aussi prendre votre « piqûre » de motivation, je ne peux que vous inviter à visionner cette vidéo, disponible comme d’habitude en bas de ce texte.

La semaine qui vient va être une semaine de grands travaux et modifications pour notre façon de communiquer et de publier. Restez à l’écoute !

A très bientôt,
Gab&JD


Lutter contre les pré-requis pour réussir

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Publié le 2020-08-30 19:38:52 par Gabriel Olekhnovitch


Le télétravail en recul ?

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Publié le 2020-08-26 12:02:59 par jd

Ce sondage https://www.lesechos.fr/economie-france/social/exclusif-le-teletravail-a-beaucoup-recule-malgre-la-persistance-du-coronavirus-1236737 publié par les Echos fait le constat d’une situation prévisible mais décevante : des 27% de salariés ayant pu travailler à distance pendant le confinement, seuls 15% sont maintenant avec ce statut.

Ca reste un chiffre bien plus élevé que ce qu’on avait avant le confinement (on parlait à l’époque d’environ 3% de salariés fonctionnant en télétravail au moins un jour par semaine), mais au delà des chiffres, c’est la tendance qui fait réfléchir : le télétravail, assez logiquement, a été vécu comme une contrainte temporaire liée au virus.

L’enjeu aujourd’hui, c’est le long terme : dans quelle mesure certaines entreprises vont tirer des conclusions sur le télétravail sans le lier au virus (qui n’a été finalement qu’un facteur d’accélération), mais comme un mouvement durable, qu’il faut apprendre à intégrer dans son organisation.

Le télétravail a été vécu de manière traumatisante par beaucoup de gens, faute à une préparation forcément insuffisante et à un contexte bien pesant. Mais pourtant, ce passage forcé a permis d’avancer dans l’organisation des entreprises à une vitesse jamais vue. Ca serait tout de même dommage de faire marche arrière toute alors qu’on est dans une période clé pour « digérer » ce mouvement, l’adapter et le repenser pour l’intégrer de manière plus réfléchie, plus sereine.

Le télétravail n’est pas fait pour tous. Mais toutes les entreprises peuvent faire la démarche d’intégrer cet outil à leur palette. Pas contraint par un sale virus, mais parce que, fait de manière réfléchie, ça peut être fichu beau progrès à la fois pour le salarié et pour l’entreprise.

Et vous, quelle est votre expérience du télétravail ? Si vous êtes dirigeant, sentez vous que vous avez besoin d’aide et d’accompagnement pour amorcer ce virage dans de bonnes conditions ?


Newsletter du 23 août : se tenir prêt

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Publié le 2020-08-23 15:38:30 par jd

« La chance, c’est juste lorsque la préparation rencontre une opportunité. »

J’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes en disant qu’il est primordial de se préparer. Et pourtant, c’est l’erreur qu’on fait tous : aborder un champ de bataille, un projet, sans avoir au préalable suffisamment affûté ses armes, sans s’être suffisamment entraîné.

Dans nos discussions en interne, on utilise souvent la métaphore de la salle de muscu (je devrais y aller plus souvent…) : il y a des actions qui te servent à te muscler, à te préparer, et d’autres actions qui vont te permettre d’agir « en vrai ».

Un sportif qui se prépare sans cesse mais ne s’inscrit à aucune compétition ne gagnera jamais rien.

Mais un sportif qui se lance dans une compétition sans jamais s’être entraîné au préalable court à la catastrophe.

Il apparaît de plus en plus clairement que le télétravail va devenir un phénomène de fond : avant le confinement, 3% des salariés français utilisaient un mode de fonctionnement à distance au moins une fois par semaine. Pendant le confinement, ce chiffre est passé à 25% ! Comment va-t-il évoluer à la rentrée ? C’est un des grands enjeux du moment, et s’y préparer est primordial.

Parce que le moyen-terme sanitaire est incertain, bien sûr.

Mais aussi et surtout parce que le télétravail est aujourd’hui perçu comme une avancée majeure à venir, mais que cette première expérience « grandeur nature » du confinement a été douloureuse et complexe, du fait du manque de préparation.

Ne reproduisons pas cette erreur, et cette fois n’attendons pas d’être au pied du mur pour devoir bricoler avec des bouts de ficelle. C’est le principal sujet de notre vidéo de la semaine, avec le grand retour d’Hugo, notre acolyte des plus belles heures du « Zoom », notre émission de l’an dernier !

Même si le soleil d’août est encore là pour égayer nos moments en famille et entre amis, ça commence à sentir la rentrée. Je vous la souhaite excellente, et surtout… préparée !

On est là pour vous accompagner. A très vite !
JD&Gab


TÉLÉTRAVAIL ET ORGANISATION

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Publié le 2020-08-23 15:37:23 par Gabriel Olekhnovitch

S’organiser, c’est la clé d’une journée productif, voici quelques astuces


Newsletter du 16 août : Recenser ses forces

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Publié le 2020-08-16 15:34:13 par jd

Comme chaque semaine, on a accueilli un invité sur notre live JD&Co.

Cette semaine, c’était Sébastien. Un ami de longue date, car je le connais depuis près de 20 ans. En fait, c’était le compagnon de la nounou de mes enfants. Ils ont 20 et 23 ans, donc hop le calcul est vite fait.

Je savais pour l’avoir suivi tout au long de ces années qu’il avait réussi un parcours professionnel assez épatant, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on l’a invité. Mais on ne s’attendait pas du tout à prendre une telle claque pendant l’interview.

Contrairement à ce qui se fait en général sur ce genre de format sur Youtube ou en podcast, on tient énormément au format « live », même s’il est bien plus contraignant : tout se fait en direct, sans filet.

Cela permet d’obtenir une vraie spontanéité, d’autant plus qu’on tient à ne préparer que très peu en amont l’interview. Ca amène son lot d’imperfection, mais c’est excitant à faire pour nous, et c’est, on l’espère, prenant pour l’auditeur qui se retrouve dans une vraie discussion, pas un truc formaté ou bidouillé au montage.

Et donc là, j’ai été bluffé par l’ami Seb. J’ai réalisé tout au long de son récit à quel point partir d’en bas pour gravir les marches d’une ambition professionnelle implique autant d’efforts, parfois de sacrifices. Ca implique une telle liste d’atouts et de qualités que ça peut faire peur. Mais le plus bluffant c’est la tranquillité avec laquelle il raconte ça, avec l’humilité de son auto-analyse, équilibré par une vraie lucidité sur ses points forts. Savoir s’entourer et écouter, être au clair sur son objectif à long terme, amener de l’humanité dans ses actes. Une vraie leçon.

Autant vous dire que je ne peux que vous conseiller d’écouter ça au plus vite ! Ca se passe comme d’habitude en bas de ce texte.

Nos contenus ne prennent toujours pas de vacances, et on se retrouve toute la semaine pour le podcast Changement de Plan, ainsi que pour un live vendredi avec un invité qui va rappeler de bons souvenirs à ceux qui nous suivent depuis le début 🙂

En revanche, comme ça a été annoncé dans un des podcasts de cette semaine, beaucoup de choses vont évoluer dans le contenu de nos publications très prochainement.

On prend énormément de plaisir à créer ces contenus, et on a énormément appris. Il est temps maintenant d’appliquer nos propres conseils et de savoir remettre en cause les orientations prises, et ajuster le tir pour atteindre nos objectifs. Beaucoup de surprises donc sont à venir, avec autant, voire plus, de contenus, mais une orientation affinée qu’on vous présentera très prochainement. Stay tuned !

L’été se déroule à une vitesse folle, on espère que vous parvenez à en faire un été utile, comme on se l’était promis début juillet. A très bientôt !

Gab&JD


Manager sans passer par une école

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Publié le 2020-08-16 15:32:44 par Gabriel Olekhnovitch

Sébastien est l’exemple typique du gars qui est parti du bas de l’échelle : de chauffeur routier, il est devenu manager d’équipes, puis responsable, parce qu’il a mobilisé beaucoup d’énergie, d’initiative, d’envie, pour monter les barreaux un à un. Son témoignage est d’une grande richesse et source d’inspiration !


Le regard de l’autre

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Publié le 2020-08-10 13:58:58 par jd

Dans tous les projets que j’ai pu accompagner en tant que coach, mentor, conseil, ya bien UN truc que j’ai retenu.

C’est que la qualité première de l’accompagnant n’est pas d’être plus intelligent ou plus expérimenté ?‍?

Ni que le manque majeur de l’accompagné est d’être un blanc-bec sans expérience ?

Le vrai secret, le seul super-pouvoir du gars qui va aider de l’extérieur un projet à décoller, c’est sa prise de recul. Le simple fait qu’il ne soit pas le nez dans le guidon.

C’est comme quand on prend une photo. On ne peut pas à la fois zoomer sur la jolie fleur au 1er plan, et avoir un panoramique sur le paysage.

Quand on s’investit dans un projet, on est focus sur son truc, à fond. Et c’est bien la moindre des choses de mettre toute son énergie sur le projet qu’on lance et auquel on croit.

Le souci, c’est que ça devient impossible d’avoir en même temps du recul, et donc de la lucidité.

J’ai vu énormément de projets qui ne savaient pas définir leur vraie valeur ajoutée, leur périmètre, alors que de l’extérieur c’était évident. Et à l’inverse j’ai moi-même le plus grand mal à calibrer mes propres projets alors qu’un regard externe m’a apporté à plusieurs reprises une aide puissante.

Et ça, ça ne peut venir que quelqu’un de l’extérieur. Quelqu’un avec un minimum de connaissance du périmètre du projet, mais surtout avec l’oeil suffisamment frais pour pouvoir vous amener ce que vous n’avez plus, cette prise de recul.

Si j’ai un conseil à donner, c’est donc bien celui là : appuyez vous sur le regard de l’autre. Pas un expert qu’on va payer des milliers d’euros. Non, juste un regard extérieur. Quelqu’un de fiable, à la tête bien faite, qui vous amènera pile ce que vous n’avez plus : la vue d’ensemble.

On vous propose une demi-heure gratuite pour parler de ça, en visio. Et ça se passe ici https://reorg.fr/reserver-un-coaching


Newsletter du 9 août : soyez factuel !

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Publié le 2020-08-09 19:34:02 par jd

Le meilleur remède à la morosité : rester factuel !

Hans Rosling est mort discrètement en 2017. Sa disparition a néanmoins été remarquée par tous ceux qui avaient eu la chance de suivre une de ses conférences, via TED ou ailleurs. Hans Rosling était un médecin qui s’était passionné pour les statistiques, en particulier dans le domaine de la macro-économie.

Mais il s’était surtout passionné sur la transmission d’un message simple, et pourtant fascinant et perturbant : nous sommes tous effroyablement influencés dans nos façons de penser non pas par un complot mondial, mais par une ignorance crasse du factuel. Des faits. Des vrais chiffres. De la « big picture ».

Hans Rosling commençait la plupart de ses conférences on sondant son auditoire sur quelques sujets basiques concernant l’état de notre planète.

Quelle est l’espérance de vie mondiale aujourd’hui ?

Comment a évolué le nombre de morts par catastrophes naturelles ?

Dans quelle proportion les enfants de un an sont ils vaccinés ?

Quel pourcentage d’humains ont accès à l’électricité ?

Et le constat était à la fois vertigineux et double :

  • quelque soit l’auditoire, qu’il soit composé de citoyens lambda, politiques ou prix Nobel, jamais la réponse donnée parmi 3 choix n’était majoritairement la bonne
  • la réponse fausse majoritaire était quasi systématiquement plus pessimiste que la réalité.

Par exemple, à la question « Ces vingts dernières années, la population vivant dans des conditions d’extrême pauvreté a… », seul 7% en moyenne des personnes interrogées ont donné la bonne réponse, qui est « …a presque diminué de moitié ».

Parce qu’à force de ne parler que des trains qui arrivent en retard, on en vient à oublier d’avoir une vue d’ensemble. Et force est de constater que nous entretenons, tous, collectivement, une vision bien noire du monde, là où il faudrait introduire beaucoup de nuances. Pas un rose bonbon qui serait bien ridicule, mais simplement introduire de la prise de recul, de la factualité.

Je vous vois venir : « c’est la faute des médias, qui nous manipulent en ce sens ». En fait, lorsque Hans Rosling a fait passer ces tests à un parterre de journalistes, il a observé le même pourcentage médiocre de bonnes réponses. Sans doute les journalistes orientent notre vision du monde, mais c’est plus par méconnaissance que par volonté d’assombrir le tableau.

La faute des politiques alors ? Malheureusement, pas de différence sur les résultats aux tests dans cette population.

Michel Rocard, qui avait oublié d’être un con, avait dit un jour : « toujours privilégier l’hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante, là où le complot exige un esprit rare »

Plutôt de s’accuser tous mutuellement de tous les maux, il est donc grand temps de « s’élever » un peu, dans tous les sens du terme, pour tenter d’avoir un peu plus cette vision d’ensemble. C’est pourquoi il est urgent de lire Hans Rosling. Se sachant condamné par un cancer, il consacra ses dernières forces à un ouvrage de vulgarisation qui résume toute sa démarche. Ca s’appelle Factfullness, et je vous conseille très fortement de le lire de toute urgence, vous pouvez le commander par exemple ici https://amzn.to/3kwY00S. Et puis même si vous ne le voulez pas, on parsèmera les prochains contenus de JD&Co d’extraits de cet ouvrage 🙂

Si on devrait retenir une critique de la façon dont on gère aujourd’hui l’actualité, c’est l’absence de place laissée au temps long. A tout vouloir consommer dans l’urgence, y compris la façon de s’informer, on sacrifie toute possibilité d’aller au fond des choses, de comprendre toutes les nuances d’un problème. C’est cette démarche de prise de recul qu’on essaie de respecter dans tous les contenus que nous publions. Et la raison pour laquelle cette newsletter ressemble de plus en plus à une tribune libre, sans chercher à compter les mots ou a tenir un objectif de promotion quelconque – j’espère que vous appréciez !

Cette semaine, le récap hebdo vous permettra d’écouter notre long échange avec Philippe, un ami qui nous raconte son expatriation (ou plutôt son « voyage », comme il aime à le dire) en Espagne, en donnant plein de conseils à ceux qui souhaitent prendre cette forme de prise de recul. On a également pas mal évoqué cette notion de prise de recul dans notre podcast, ainsi que dans une chronique sur le copywriting qui est parue sur nos réseaux sociaux. Comme d’habitude, vous trouverez tout cela dans le lien en bas de ce mail !

L’été est propice à l’introspection et au travail de fond, discutons en ensemble ! Nous avons prolongé sur ce mois d’août nos discussions avec nos abonnés, sous la forme d’une demi-heure entièrement gratuite en visio. Pour vous inscrire, c’est ici : https://reorg.fr/reserver-un-coaching/

Très bel été à tous, et à la semaine prochaine !
–Gab et JD


Expat’ en Espagne avec Philippe

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Publié le 2020-08-09 19:27:34 par Gabriel Olekhnovitch

Aujourd’hui, on reçoit l’ami Philippe qui vit et travaille depuis plusieurs années en Espagne. Il organise entre autre des salons autour de l’OpenSource. Il nous explique comment il a géré son expatriation chez nos voisins ibères…


Newsletter du 2 août : à la reconquête du télétravail

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Publié le 2020-08-02 19:01:43 par jd

Je vais faire mon vieux con aujourd’hui (qui a dit que ça ne change pas beaucoup ?! Qu’il se dénonce !) : ça fait des années que j’expérimente le télétravail, que j’apprends à voir ses avantages, ses inconvénients, que j’imagine l’impact incroyable qu’une généralisation de la pratique pourrait avoir sur la société, et je me désespère de voir la pratique stagner.

Ou plutôt devrais-je dire que je me désespérais, puisque le confinement a été une sorte de gigantesque an zéro pour le télétravail. Mais une bascule à marche forcée, dont personne n’est ressorti indemne. Dans un des premiers épisodes de Changement de Plan, notre podcast quotidien, je comparais le télétravail aux pratiques des maîtres nageurs il y a quelques années : un coup de pied au cul pour te pousser à l’eau, et hop, maintenant démerde toi. Ca n’a donné au final qu’une génération de gosses traumatisés par l’eau dont beaucoup en ont retenu une méfiance tenace de la nage, là où d’autres méthodes auraient pu les convertir à cette pratique.

On a donc vécu la même chose avec le travail : en devant improviser devant l’urgence, de nombreuses entreprises ont dû construire en quelques jours ce qu’elles rechignaient à faire depuis des années : mettre en place une vraie organisation et infrastructure à même de pouvoir fonctionner normalement tout en ayant tout une partie de ses salariés intervenant à distance.

A l’heure où est plutôt à compter les dégâts qu’ont pu faire pour beaucoup cette pratique non encadrée, il devient facile de glisser vers l’éternel syndrome du « jeter le bébé avec l’eau du bain », en listant tous les arguments négatifs pour éviter autant que possible le télétravail dans l’avenir.

Il n’empêche que la réalité à la tête dure. Sans évoquer l’hypothèse funeste d’un deuxième confinement (pitié, non !), le télétravail consolide de solides arguments. Il économise de nombreux trajets inutiles, il pousse à un management un peu plus intelligent et responsabilisant, il permet de prioriser les rythmes de chacun.

On ne parle pas ici d’un télétravail imposé à tous et dans les pires conditions comme beaucoup l’ont subi. Mais plutôt d’être un peu plus intelligent cette fois-ci et d’arriver enfin à anticiper les choses. Et anticiper le télétravail, ça revient en fait à le considérer comme un cas par défaut.

Ce postulat peut paraître étrange, et pourtant, il s’explique très bien : il est beaucoup plus sain de caler une organisation d’entreprise (dès lors que le métier s’y prête, bien sûr….) sur un fonctionnement en télétravail, puis ensuite de considérer le présentiel comme le cas particulier, plutôt que l’inverse.

Prenons l’exemple d’une bonne vieille réunion. Essayez de faire une réunion classique dans une salle de réunion, et d’y inviter un ou deux intervenants à distance. C’est la catastrophe assurée : les habitudes de cacophonie reprendront très vite le dessus pour ceux sur place, et ceux à distance n’entendront rien qu’un brouhaha, peineront à intervenir, et on aura vite fait d’épingler le « mode remote » comme fautif.

Prenez maintenant la même réunion où chacun est derrière son écran : la prise de parole est plus respectueuse, chacun prend la peine d’écouter l’autre, et le format poussant à aller à l’essentiel, sans « jaser » comme disent mes amis québécois, on pourra travailler de manière plus dense et efficace – c’est d’ailleurs précisément pour cette raison qu’on préconise de plus en plus de limiter les réunions en visio dans le temps : on a vite fait de sortir lessivé d’un marathon de visioconférence.

Et ça n’empêche en rien de faire du présentiel lorsque c’est utile, par exemple pour un brainstorming à bâtons rompus, où rien ne remplace le contact humain et la sérendipité des rapports entre collègues.

On évoquait dans une précédente newsletter l’importance de « rendre cet été utile » : on va donc s’employer pendant ce mois d’août à vous accompagner, entre autre, dans une démarche de réflexion autour du télétravail, pour préparer un peu plus sereinement la rentrée. Que vous soyez chef d’entreprise en recherche d’accompagnement, ou salarié qui cherche à apprivoiser l’outil, restez à l’écoute ! (Et n’hésitez pas à faire appel à notre offre d’accompagnement, on vous offre 1/2h d’entretien personnalisé pour vous aider à y voir plus clair !).

Dans cette série d’accompagnement vers le télétravail, nous avons eu le plaisir de recevoir Pascal Baratoux pour notre live hebdomadaire. On a pu évoquer tous des sujets, et plein d’autres, autour de ce grand changement sociétal et technique qu’est le télétravail. Vous pourrez retrouver cet échange passionnant sur le lien en bas de ce mail.

La semaine a également été l’occasion de parler des bonnes pratiques de productivité personnelle, là aussi en vidéo sur un nouveau format d’échange entre Gab et JD : dites nous en commentaire de la vidéo ce que vous en avez pensé, et surtout donnez nous votre propres astuces !

On se retrouve dimanche prochain pour la prochaine newsletter, d’ici là le podcast quotidien continue, ainsi que tout un tas de nouvelles publications et de surprises ! Stay Tuned !

Gab&JD


Comment va évoluer le télétravail et les usages du numérique ?

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Publié le 2020-08-02 19:00:08 par Gabriel Olekhnovitch


2020, année géniale !

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Publié le 2020-07-29 14:00:00 par jd

On lit partout sur les réseaux sociaux que 2020 est une année horrible. C’est sûr qu’il faut chercher un peu loin pour trouver des éléments réjouissants : une pandémie, un gros crash économique, des perspectives pas très joyeuses… je ne vais pas refaire le film, vous connaissez l’histoire par coeur.

Non, moi ce qui m’intéresse ici, c’est étudier ce schéma de pensée qui fait que l’on cale sa vision de voir la vie en fonction d’une année.

« 2019 a été horrible, vivement 2020 ! » (bon, c’est raté)

Comme si le seul moyen pour rentrer dans une ère plus joyeuse, plus fructueuse, était de passer par le grand bain purificateur du jour de l’an, qui remet les compteurs à zéro et distribue une nouvelle chance d’avoir une année qui, cette fois c’est sûr, sera « la bonne ».

Et ça ne loupe jamais : l’euphorie retombe en général très vite, dès qu’un truc affreux apparaît aux actualités on se dit « eh bah, ça commence mal cette année », et, peu à peu, on glisse dans un schéma mental qui murmure à l’oreille, puis crie de plus en plus fort :

« mais quelle année de merde ! »

Arrêtons-nous quelques instants pour se poser une question simple : en quoi est-ce utile de faire cela ?

Pour aller droit au but, je vais faire une réponse simple : à rien du tout. Ou plutôt, à se coincer tout seul dans une espèce d’état sombre, pessimiste. En figeant sa façon de jauger la « couleur » d’une période à partir d’une unité de temps purement symbolique.

Pourquoi 365 jours ? Pour des raisons de rotation autour du soleil. Pourquoi le 1er janvier ? Parce que Jules César l’a décidé ainsi. Quel rapport avec la façon de jauger sa vie, l’actualité mondiale, un projet ? A peu près aucun.

Alors la prochaine fois, lorsque vous aurez le réflexe de dire « quelle année de merde », essayez plutôt de changer d’échelle. Est ce que votre semaine a été bonne ? Et votre journée ? Ou à l’inverse, avez vous progressé ces dix dernières années ?

Une autre question utile : est ce l’année qui est pourrie, ou VOTRE année ? N’êtes vous pas en train de caler votre état d’esprit sur des événements sur lesquels vous n’avez aucune emprise ?

Certains gourous du développement personnel préconisent de s’éloigner le plus possible des actualités. Je n’irai pas jusque là, mais prendre conscience de notre capacité intuitive à entremêler des événements sur lesquels on n’a aucune emprise et notre humeur est déjà une première étape. Essayez et vous verrez, le soulagement est immense rien qu’en se forçant à s’éloigner un peu de tout un tas de machins bien anxiogènes (la télé, les réseaux sociaux, toussa !).

« Donne moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux ».

Marc Aurèle

On essaie ensemble ? Racontez nous dans les commentaires en dessous de ce post comment vous allez gérer VOTRE année !

Notre mission : inspirer tous ceux qui savent que c’est par l’échange et l’ouverture d’esprit que l’on peut durablement améliorer sa vie professionnelle.
Pour retrouver gratuitement toutes nos chroniques et l’ensemble de nos contenus, abonnez vous à notre récap hebdo ! Une fois par semaine, une dose d’inspiration pour tous ceux qui veulent changer leur vie pro. Et ça se passe ici :

https://reorg.fr/newsletter

PS : en bonus, la nouvelle campagne de pub Burger King, qui surfe avec humour sur la même idée d’un « reset » de l’année pour pouvoir repartir sur de bonnes bases 🙂


Routines et Habitudes : comment les tenir dans le temps ?

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Publié le 2020-07-29 09:49:46 par Gabriel Olekhnovitch

Comment fonctionnent les habitudes ? Comment tenir une routine dans le temps ? Est-ce qu’on est obligé de s’y mettre ? On décrypte ça, avec vous !


Newsletter du 26 juillet : un interlocuteur pour changer sa vie

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Publié le 2020-07-26 21:48:08 par jd

On a tous besoin d’un interlocuteur dans la vie.

Les génies qui ont tout créé d’eux même, dans une grotte, sans jamais échanger avec quiconque, sans jamais confronter son opinion avec l’opinion d’un autre, ne sont pas légion.

On pourrait trouver mille intérêt à avoir l’opportunité d’échanger ; en voici un majeur : on ne peut pas être à la fois hyper concentré sur une tâche, et en même temps avec le recul nécessaire sur cette même tâche.

C’est comme lorsqu’on prend une photo : il est matériellement impossible de faire à la fois le zoom sur un point de détail particulier, et d’avoir une vision grand angle. Avec un objectif particulier, on va pouvoir avoir une photo très précise dans son piqué, mais on aura forcément certaines parties plus floues que d’autres.

Pour te donner un petit secret, lorsqu’on a lancé nos vidéos hebdomadaires de rencontres inspirantes, on ne cherchait même pas au début à en faire une vidéo diffusable. Le but était avant tout pour nous de rencontrer des gens qui nous donneraient à nous deux, Gab et JD, de l’inspiration, des coups de boosts, des envies d’explorer des terrains inconnus.

Et ça, ya que le dialogue avec un interlocuteur qui peut le faire.

On ressort de chaque enregistrement plein d’énergie et d’envie, on aurait presque envie de faire une rencontre en vidéo par jour si on pouvait, tellement on est remontés comme des pendules. Cette semaine ne fait d’ailleurs pas exception, avec Malik qui nous raconte son parcours d’entrepreneur, en plus de nous donner plein d’astuces pour gérer sa réputation en ligne.

Le plus drôle, c’est qu’on s’aperçoit que ces rencontres sont quasiment toujours ressenties comme enrichissantes par les deux parties. Dans les petits « debriefs » qu’on fait après l’enregistrement, on a reçu plein de retours nous disant qu’en plus d’avoir eu la possibilité de parler de leurs projets et de leurs parcours, nos interlocuteurs ressentaient eux aussi cette force, ce « coup de boost » et cette prise de recul qu’on avait pu leur apporter. Simplement en étant à l’écoute, dans l’échange, et en leur apportant une prise de recul qu’ils n’avaient pas forcément en étant tout simplement acteur principal de leur propre vie.

En fait, la conclusion est tellement simple qu’elle en est évidente : on a tous à apporter à l’autre.

Et c’est précisément parce qu’on adore ces rencontres inspirantes qu’on a envie aujourd’hui de les développer avec le plus grand nombre.

Après le podcast qui est une source d’inspiration au quotidien, et ces rencontres inspirantes en vidéo, c’est le troisième volet de notre activité que l’on est très fiers de lancer aujourd’hui.

Nous lançons, dès maintenant, des sessions de discussion privées à distance, en visio, personnalisées. Bien sûr, là le but n’est pas ici d’en faire des vidéos publiques, mais de pouvoir t’apporter tout ce que l’on peut en terme d’expérience, de prise de recul.

Ca s’appelle « L’Alchimie », ça dure une demi-heure, c’est complètement gratuit et ça n’engage à rien d’autre que d’avoir l’ouverture et l’envie de parler de ses projets, de ses blocages, de ce qui fait qu’on ressent un frein.

Peu importe que tu sois entrepreneur ou en devenir, ou salarié ou patron, ou même si tu ne coche aucune de ces cases : ce qui nous porte depuis le début de cette aventure est d’aider tous ceux qui ressentent un malaise dans leur lien au travail, qui sont persuadés que la fuite vers une herbe plus verte n’est pas forcément une solution, et qui sont déterminés dans un objectif : changer SA vie.

Pour réserver un créneau, rien de plus simple, il suffit de cliquer ici : réserver une séance. et de choisir parmi les créneaux disponibles. On a tellement hâte de pouvoir échanger avec vous tous !

Et bien sûr, comme chaque semaine, vous retrouverez en fin de ce texte le lien vers nos publications de la semaine : comme vous allez le constater, on a cogité dur cette semaine sur les biais cognitifs et sur la place qu’on peut avoir dans son environnement professionnel. Brique après brique, nous découvrons avec beaucoup d’enthousiasme la joie de découvrir des façons de voir différentes, des astuces, des témoignages qui redonnent l’envie de partir à la conquête de sa propre vie. On a beaucoup de choses prévues encore pour cet été, stay tuned !

Gab & JD


Comment préserver sa e-réputation

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Publié le 2020-07-26 21:47:45 par Gabriel Olekhnovitch


Etre productif pour atteindre ses objectifs, avec Cyrielle de The Buildery

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Publié le 2020-07-19 17:25:39 par Gabriel Olekhnovitch


Sortir du rang, mais comment ?

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Publié le 2020-07-19 16:57:40 par jd

Dans une précédente newsletter, je faisais le voeu que cet été 2020 soit fertile en projets et en avancées dans vos vies. OK, maintenant que vous êtes convaincu, comment faire ?
L’entretien de cette semaine est précisément fait pour répondre à cette question : Cyrielle, de The Buildery, nous a partagé tout un tas de conseils pour mieux s’organiser et mieux se former. On a en particulier pas mal parlé de neurosciences, qui est un sujet complètement indispensable pour parvenir à se changer soi même.

Si je résume la situation, les trois étapes clés pour aller vers ce changement personnel profond sont :

  • apprendre à mieux se connaître soi-même. L’introspection, le développement personnel, la méditation, l’apprentissage du temps long sont autant de pistes qui peuvent être riches en retours
  • apprendre à mieux se comprendre, et les neurosciences constituent une palette d’outil parfaite
  • Et enfin, apprendre à mieux s’organiser, répondre à la question du “comment faire”.

Apprendre à mieux se comprendre est une étape est souvent négligée, alors qu’elle est aussi indispensable que la précédente. Mieux se connaître, c’est avoir une bonne connaissance d’où l’on est, d’où l’on vient. Mieux se comprendre, c’est étudier, presque comme un ingénieur étudierait un moteur, comment on fonctionne, comment on digère une information, une émotion, et qu’est ce qu’on est capable d’en faire, comment on peut transformer une énergie en marche en avant. Un vrai moteur, vous dis-je ! Encore faut-il ne pas enclencher la marche arrière…!

Bon, vous allez finir par vous dire que je radote, ou que ma mauvaise foi est invraisemblable, mais je vous garantis qu’il s’agit encore d’une vidéo indispensable, à voir immédiatement !

Autre vidéo importante cette semaine : Gab nous a recensé 7 stratégies de communication originales et inspirantes. Si vous êtes comme la plupart de ceux qui n’ont pas fait le choix de carrière vers le marketing ou la communication pour d’excellentes raisons, vous rechignez sans doute à vous pencher sur ses domaines là, qui apparaissent peut être moins “nobles” que le travail d’un artisan dans son coin (et croyez moi, j’étais pas loin de penser pareil jusqu’à il y a peu de temps – c’est JD qui parle là). Malheureusement, le monde regorge de projets géniaux qui sont morts dans l’oeuf parce que leur créateur était infoutu de communiquer dessus. C’est pour cette raison que nous intégrons tout ce pan “communication” dans notre panel de contenu. Et cette vidéo est une mine d’idées !

Le podcast de la semaine a été également particulièrement riche, vous y apprendrez entre autre comment JD gère ses retours à la maison après une soirée trop arrosée, comment Gab fait son bilan à mi-saison, et pourquoi définir un process est si important.

Tout cela se passe dans le lien en bas de ce mail !

Très belle semaine à tous, et à dimanche !


7 COUPS de COMMUNICATION TRÈS SPÉCIAUX

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Publié le 2020-07-15 17:33:27 par Gabriel Olekhnovitch

Les coups de communication se multiplient, innovent chaque jour un peu plus pour attirer la monnaie la plus chère au monde des publicitaires : l’attention. Dans ce format, je vous présente 7 coups de communications réussis et innovants pour s’inspirer (et sourire un peu aussi).


Du numérique à l’activité rurale : la double vie de justine

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Publié le 2020-07-12 12:19:30 par Gabriel Olekhnovitch


Newsletter du 12 juillet 2020 : dans la vie, rien n’est binaire (sauf le numérique)

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Publié le 2020-07-12 12:15:13 par jd

On vit dans un monde où tout semble binaire. Soit on est pro-machin, soit on est anti-truc.
Un politique au pouvoir défendra la moindre de ses actions jusqu’à l’absurde. Le même politique dans l’opposition critiquera toutes les actions du pouvoir.
On ne trouvera que des pro-Raoult extrêmes, ou des farouches opposants de son discours.
Soit on est végétarien et on refuse catégoriquement de mettre le moindre gramme de chair animale dans sa bouche, soit on est un viandard irrécupérable.
Soit on est exalté du numérique, du progrès et on passe son temps en ligne, soit on rejette cette vague et on est censé vivre sans téléphone et sans ordinateur.

Vous avez l’impression que je caricature ? Bien sûr que je caricature. La plupart d’entre vous ne se retrouveront pas dans ces portraits, et se visualiseront plutôt dans une voie un peu plus médiane, plus équilibrée, faite de compromis et de subtilités. Parce que la vie est faite de nuances.
(bon, pour Raoult, c’est quand même un peu ça…)

Et pourtant, beaucoup de discours, dans les médias, sur Internet, dans la bouche de gens qui se qualifient de « consultants », versent dans une vision du monde qui doit être forcément binaire. Sans vous refaire le coup de la pensée complexe, ça doit quand même être un peu plus que cela.

Chez JD&Co, on essaie dans chacun de nos contenus de ne pas tomber dans ce travers, parce qu’on croit fermement que tout ce qui fait le charme de l’humain est précisément cette complexité, ce sens des nuances qui fait que chaque individu est à part et qu’on ne finit jamais de le découvrir. Et bien entendu qu’on ne finit jamais de se découvrir soi-même.

« The more you know yourself, the more clarity there is. Self-knowledge has no need – you don’t come to an achievement, you don’t come to a conclusion. It’s a endless river. » –Krishnamurti

La meilleure illustration de cela est notre interview vidéo de la semaine, avec Justine Lhoste, qui nous raconte son parcours : formée au marketing, et passionnée par tout ce qui concerne le web et les créateurs de projets (z’avez vu, j’ai pas dit startup 😉 ), elle a aujourd’hui accepté d’assumer son autre passion : prendre soin des chevaux, et rester connectée à la nature. Dans n’importe quel reportage à la télé, on vous montrerait un cadre qui abandonne tout pour faire tout autre chose. Justine, elle, a décidé de tout garder, et même d’y trouver un équilibre de vie ! A écouter de toute urgence.

Comme tous les jours, nous publions également sur le podcast Changement de Plan. Cette semaine, on a pas mal parlé de la relation au temps, et de prendre le temps de la réflexion, de la prise de recul. Essentiel en été ! On parle aussi de l’importance d’oser demander. J’en profite donc pour vous demander de vous abonner à nos podcasts, sur votre plateforme préférée. Et aussi de nous mettre 5 étoiles, rien que ça. Et aussi de mettre un petit commentaire pour nous dire ce que vous pensez de nos publications 🙂 Ca se passe ici : https://reorg.fr/podcast/

Merci encore pour vos messages de soutien, qui font chaud au coeur. Comme vous l’avez vu, nous cherchons à produire depuis quelques semaines du contenu qu’on espère de qualité. Et on a besoin de vous pour nous faire connaître ! Un Youtubeur que j’aime bien parle de « chatouiller les algorithmes » : il s’agit de réveiller Youtube, Facebook, et les autres, pour qu’ils repèrent qu’un contenu est intéressant, et le mette en avant. Car sur les réseaux sociaux encore plus qu’ailleurs, on ne « prête qu’aux riches » : pour qu’un contenu soit à succès, il faut qu’il soit mis en avant. Et pour qu’il soit mis en avant… Il faut qu’il soit à succès. Ca veut dire qu’il est important pour nous que vous relayez et interagissiez sur nos contenus, s’ils vous plaisent bien entendu : un « like » bien sûr, mais aussi un petit commentaire, un partage… Tout cela est primordial pour que nos contenus puissent atteindre le plus grand nombre.

Et pour voir ou revoir tout ça, ça se passe par le lien ci-dessous.

A très vite !
JD & Gab


L’HISTOIRE du PREMIER iPOD

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Publié le 2020-07-07 10:02:00 par Gabriel Olekhnovitch

Apple est une source inépuisable d’anecdotes, ici on parle du processus de création du premier iPod et de la précision de travail imposée par Steve Jobs.


POURQUOI POKEMON GO est DEVENU UN PHÉNOMÈNE ?

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Publié le 2020-07-06 10:08:00 par Gabriel Olekhnovitch

Vous avez tous entendu parler à un moment ou un autre de Pokemon GO : Mais pourquoi cette application mobile est devenu un phénomène et à exploser en si peu de temps ? Décryptage de quelques clés.


Newsletter du 5 juillet 2020 : faire de l’été une période qui compte

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Publié le 2020-07-05 16:42:30 par jd

Chaque début d’été célèbre le début d’une période bien à part, où la nature est à son zénith, et où l’humain prend un peu de temps pour lui, après le rush incessant de l’année. On a toujours une drôle d’impression lorsque commence le mois de juillet. Certes, ça fait longtemps qu’on a quitté l’école et qu’on continue à travailler en juillet, mais on sent bien qu’on rentre dans une période bien particulière.

Ce mois de juillet 2020 est bien entendu encore plus particulier : après un confinement interminable, on arrive à l’été à la fois épuisé, et avec un grand sentiment d’inachevé, comme si quelque part on ne « méritait » pas notre été.

Et l’inconnu que représente la prochaine rentrée amène son lot d’incertitude et d’angoisse : est-ce que la pandémie va reprendre en Europe ? Est ce que l’économie va s’effondrer ? Difficile d’être complètement serein et apaisé dans ces conditions.

Et si on faisait de cet été une période fertile ? Fertile en idées, en projets, en envies. L’expérience montre que d’avoir un minimum de calme, un peu moins de sollicitations, un peu plus de prise de recul, sont des conditions qui stimulent l’imaginaire, l’envie, la créativité.

Einstein, cité par Etienne le Bolideur, disait : « l’imagination est bien plus importante que la connaissance ». Alors, reposez vous cet été, mais faites aussi en sorte de laisser votre subconscient se débrider, partir dans des directions les plus improbables, et faire de cet été une période qui compte.

Chez JD&Co, nous restons à vos côtés pendant toute cette période pour vous partager nos propres envies, nos astuces, et surtout nos sources d’inspiration.

Gabriel nous parle cette semaine de The One Thing, un livre important qui va pas mal à l’encontre de tout ce qu’on a un peu trop l’habitude de faire de nos jours, à savoir : s’éparpiller, jongler entre plein de tâches différentes… et souvent se perdre. Apprendre à revenir aux bases de la concentration est une leçon importante, et ce livre est le parfait compagnon pour cela. Vidéo à regarder de toute urgence !

Encore une fois un très bel été à tous, et on se retrouve tous les jours sur le podcast Changement de plan !

JD & Gab


ANALYSE de THE ONE THING (INCONTOURNABLE POUR ÊTRE PRODUCTIF)

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Publié le 2020-07-04 10:04:01 par Gabriel Olekhnovitch

Et si on passait à l’essentiel ? Si on fait cette unique tâche qui va nous permettre d’atteindre notre objectif ? Retour sur le livre The One Thing de Garry Keller !


L’HISTOIRE du LOGO de NIKE

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Publié le 2020-07-03 10:49:34 par Gabriel Olekhnovitch

Parfois, on sous-estime notre entourage, on cherche 12H à 14H alors que la solution se trouve juste à côté de nous.

Retour sur l’inspirante histoire marketing de la conception du logo de Nike.


Newsletter du 28 juin 2020 : Assumer sa sensibilité

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Publié le 2020-06-28 22:23:29 par jd

Hello !
Première édition de cette lettre avec un format un peu différent, puisqu’on va chercher à la fois à faire le tour des quelques publications JD&Co de la semaine, mais aussi démarrer la semaine avec les réflexions du moment.

Le grand moment de cette semaine pour nous a été l’interview d’Emmanuel Bouhier, Manu, qui est à la fois hypersensible et manager. Voilà qui m’a forcément parlé, ayant eu à batailler à plusieurs reprises dans le passé entre des éléments à priori contradictoires : peut-on se positionner en tant que manager, en tant que « leader » dans une équipe, alors qu’on a plutôt tendance à ne pouvoir mettre en avant qu’une sensibilité à fleur de peau, là où certains attendraient une fermeté, une solidité qui permet d’aller de l’avant en confiance.

Dit comme ça, la question semble avoir déjà été répondue : dans un monde où la compétition est chaque jour un peu plus féroce, apparaître vulnérable semble la plus stupide des idées.

Pourtant, de plus en plus nombreux sont ceux qui se désolent de ces interlocuteurs qui apparaissent comme des robots, entièrement dédiés à leur cause de winners, sans aucune aspérité… ni en fait crédibilité.

Et donc, assumer ses points de vulnérabilité peut très bien devenir un « super pouvoir » comme le raconte Manu dans la vidéo. Une super interview d’une heure à retrouver dans le lien en bas de ce mail.

Grosse cerise sur le gâteau, cette vidéo a été l’occasion de recevoir des retours qui font chaud au coeur et nous prouvent une fois de plus qu’on est toujours dans la bonne direction lorsqu’on donne du sens et du coeur à ce que l’on fait :

  • « Merci infiniment pour cette superbe vidéo! Quelle belle preuve d’intelligence (pas seulement émotionnelle ?) et de courage d’avoir osé la réaliser à trois hommes! »
  • « Cette vidéo vient d’avoir une telle résonance en moi, que j’ai du mal à trouver les mots justes »
  • « Vous venez prouver que non, l’hypersensibilité et l’intelligence émotionnelle ne sont pas seulement affaires de femmes ni de faibles mais plutôt de grandes qualités humaines. »

Sun-Tzu, le guerrier et philosophe chinois de l’ancien temps, dont je parle tous les vendredi dans notre podcast, ne raconte finalement pas autre chose : pour être vainqueur, il ne s’agit pas tant d’être le plus fort, mais d’être lucide de ses points faibles… pour pouvoir lorsque c’est opportun utiliser ses particularités, qu’elles soient fortes ou faibles, pour se jouer de son ennemi.

Mais ne parlons pas là de stratégie militaire : de deux interlocuteurs, lequel inspirerait le plus votre confiance ? Celui qui semble invincible et vous annonce une route certes pentue mais droite ? Ou quelqu’un qui fait preuve d’introspection, de lucidité sur sa personnalité, qui se remet en question ?

Pour moi, s’afficher dans une invicibilité et un discours simpliste, comme a pu le faire récemment un vendeur de rêves de produits boursiers pyramidaux, n’a tout simplement aucun sens. Se nourrir de « paroles magiques » ne permet de se rassurer qu’à court terme.

Faire ce travail d’introspection, apprendre à mieux se connaître pour mieux se changer, c’est précisément notre objectif dans les diverses publications que nous lançons de manière régulière depuis quelques semaines :

  • un podcast, « Changement de Plan », où nous publions chaque matin de la semaine une chronique inspirante pour démarrer la journée en vous partageant nos réflexions pour vous aider à faire de chaque jour un jour qui compte
  • des vidéos sur notre chaîne Youtube, « Sors du Rang » avec des retours d’expériences sous forme d’outils, de récits, et de témoignages, pour passer à l’action
  • et nous, Gab et JD, pour vous accompagner tout au long de ce chemin, en commençant par un checkup en visio d’une demi-heure, complètement gratuit. Ca s’appelle l’Alchimie, et on a hâte de pouvoir s’entraider !

Enfin, cette newsletter, qui sera donc lancée tous les dimanches, avec une chronique, et une page sur laquelle vous allez pouvoir retrouver tous nos contenus de la semaine. Elle est pas belle la vie ?

A très bientôt,
JD et Gab


Manager et hypersensibles, incompatible ?

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Publié le 2020-06-26 11:37:00 par Gabriel Olekhnovitch


LANCER son E-COMMERCE en prenant des PHOTOS dans les MAGASINS

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Publié le 2020-06-25 12:09:08 par Gabriel Olekhnovitch

Retour sur la folle histoire de Zappos et la manière dont les fondateurs ont cassés les barrières en étant astucieux pour lancer leur site e-commerce.

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Vous ressentez un mal-être au travail ?

Salarié, indépendant, grosses, petites structures : l’impression d’avoir tout essayé, et pourtant… Toujours le même mur.

C’est juste le parcours professionnel de plein de gens aujourd’hui, qui sont fermement convaincus qu’une vie plus épanouissante est possible, mais qui au final sont paumés parce qu’ils ne savent pas quel lièvre courir.

Podcast Quotidien – Changement de Plan ? : https://reorg.fr/podcast-2
Accompagnement – L’Alchimie : https://reorg.fr

#mindset #entrepreneur #developpementpersonnel #professionnel


4 ANECDOTES D’ENTREPRENEUR

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Publié le 2020-06-25 10:34:00 par Gabriel Olekhnovitch


COMMENT les LEADERS COMMUNIQUENT

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Publié le 2020-06-25 10:12:13 par Gabriel Olekhnovitch

Les leaders ont tous un point commun dans leur communication, une manière bien spécifique de communiquer qui permet de fédérer de vraies communautés autour de marques ou de projets. Dans cette vidéo, je me base sur le TedX de Simon Sinek pour vous fournir de nouveaux exemples de communication par des leaders.

Le TedX de Simon Sinek : https://www.youtube.com/watch?v=qp0HIF3SfI4


Recap test

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Publié le 2020-06-25 10:08:08 par Gabriel Olekhnovitch

Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry’s standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. It was popularised in the 1960s with the release of Letraset sheets containing Lorem Ipsum passages, and more recently with desktop publishing software like Aldus PageMaker including versions of Lorem Ipsum.


Se rendre ridicule pour se rendre visible

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Publié le 2020-06-16 08:05:52 par jd

Vous l’avez suffisamment vu passer pour que je ne lui fasse pas encore un peu plus de publicité : un dénommé Jean-Pierre, apparemment Suisse, a “fait le buzz” avec des vidéos où il présente de manière agressive et maladroite une méthode miracle pour “faire fortune avec son téléphone”. 

(Bon, vraisemblablement il s’agirait d’un machin pyramidal de trading boursier comme il en existe tout un tas. Pas besoin de dire que vous ne serez pas du côté de ceux qui feront fortune).

Clairement, le gars a tout compris. L’heure n’est plus à la communication subtile, mais au gros buzz qui tâche. Et en ce sens, c’est une vraie leçon. 

Il paraît qu’il faut à tout prix faire parler de soi, le reste n’étant qu’une question de proportion : si un million de personnes entendent votre message, et que 99% vous trouvent ridicules (et relaient ce message précisément pour cette raison), ça laisse 10 000 personnes qui vont se dire “wouah, c’est pas con ce qu’il dit”. 

Et à la vente à la commission d’un machin pyramidal à 200 euros, ça fait… largement de quoi s’acheter un pantalon un peu plus à sa taille et quelques locations de Ferrari.

Car il faut pas être dupe. Ce gars là n’a pas le look d’un gars qui a inventé l’eau chaude, mais il maîtrise les codes d’une comm’ en ligne réussie et calculée. Un détail en particulier le trahit : la “phrase qu’on retient”. Chez lui, il en a même plusieurs. Le “la question elle est vite répondue” qu’il martele dans chacune de ses vidéos (pas un hasard donc), et le désormais célèbre “Bisous” qu’il lance à chacune de ces vidéos. Ca n’a pas loupé, des vidéos parodiques sont sorties en quelques jours seulement.

Si je dis “Nabilla” dans un groupe de personnes, le célèbre “non mais allô quoi” surgira immédiatement. C’est exactement le même mécanisme, et même si la première fois c’est sorti par hasard, la miss a bien entendu su en jouer jusqu’à saturation allant jusqu’à déposer la marque ! 

Elle se fiche bien d’avoir eu l’air ridicule, tant elle a pu en tirer bénéfice. Et Il sera toujours temps après le buzz d’expliquer que tout ceci était calculé, prémédité, et qu’elle est bien moins crétine qu’elle semblait le laisser voir.

Ces célébrités, certes éphémères et basées sur du vent, savent donc parfaitement tirer profit des codes de la société d’aujourd’hui, où l’on s’enthousiasme ou l’on s’indigne sur des phrases choc, sans prendre la peine de creuser, de donner du sens, de prendre le temps d’étudier dans le détail.

Est-ce qu’on est condamné à “faire le buzz” et se rendre ridicule pour percer ? Ou bien peut on croire que l’élévation de la société passe par chaque action individuelle, et que prendre le risque d’être dans le travail de fond en étant moins populaire à court terme peut être une démarche plus gagnante à long terme ?

C’est à chacun de s’interroger en son for intérieur, en tout cas par ici la question elle est vite répondue !


L’AUTOCRITIQUE pour ATTEINDRE ses OBJECTIFS

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Publié le 2020-06-13 12:22:38 par Gabriel Olekhnovitch

Parfois, pour ne pas blesser son ego, on part dans la mauvaise direction, alors que c’est à ce moment-là qu’on a besoin de lucidité pour se remettre en question. Dans cette vidéo je te propose de réfléchir à comment, dans ces situations-là, on peut prendre dû recule pour prendre les meilleures décisions possibles au service d’un projet.


STEVE JOBS : Analyse d’une conférence oubliée

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Publié le 2020-06-10 11:26:23 par jd

Septembre 1997 : Steve Jobs n’est de retour chez Apple, officiellement dans un simple rôle de consultant. Dans sa tête, il a déjà tout changé. Cette conférence oubliée n’est pas une keynote publique : c’est une réunion avec les cadres Apple, qui avait été filmée à usage interne. Dans une tenue improbable (son incontournable turtleneck assorti d’un combo short-sandales), Jobs déroule tranquillement, sans effet particulier mais avec son habituel talent de conviction, ce qui va tout simplement devenir les fondamentaux de l’incroyable ascension d’Apple dans les années qui ont suivi. Il n’existait pas de traduction en Français de cette conférence, c’est maintenant chose faite !